(Que nous nommons "Méthode Cuissart" et que nous utilisons quotidiennement en classe)
Ci-dessous, vous ferez connaissance avec le parcours de M. Eugène Cuissart au travers de ce qui est écrit sur le site de l'Assemblée Nationale et dans la rubrique nécrologique parue lors de son décès en 1896.
Philippe, Eugène CUISSART
(1835 - 1896)
Notice nécrologique lue sur le site La Vie Rémoise maintenu par Jean-Yves Sureau
CUISSART (Eugène Philippe).
Député de l’Aisne, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Instruction publique, ancien membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique, président d’honneur des associations républicaines des cantons de Laon et Marle, conseiller général du canton de Rozoy-sur-Serre, né le 24 septembre 1835, au Thuël (Aisne), décédé à Paris, chez les Frères de Saint-Jean de Dieu, le 14 décembre 1896.
D’une humble et laborieuse famille d’ouvriers agricoles, il n’avait suivi que les classes de la petite école de son hameau, lorsqu’il se destina à l’enseignement. Dès l’âge de 16 ans, nous le voyons instituteur-adjoint à Liesse, et bientôt, par son travail opiniâtre et personnel, il obtint tous les titres de l’enseignement primaire, et même le baccalauréat ès-sciences. Il fut successivement professeur, puis directeur de l’école primaire préparatoire du lycée de Saint-Quentin ; M. Duruy, ministre de l’instruction publique, le nomma, en 1865, inspecteur primaire à Nyons. Il passe à Grenoble de première classe en 1872, puis à Lyon en 1873, et enfin à Paris en 1880. Par trois fois, il est élu membre du Conseil supérieur de l’instruction publique. Il est auteur de nombreux ouvrages d’enseignement primaire très estimés et fort répandus ; il a aussi écrit, sous le pseudonyme de Jean-Louis, des articles de vulgarisation politique. Enfin, le 20 août 1893, les électeurs de la première circonscription de Laon l’envoyèrent siéger à la Chambre des députés. Sa vie honorable, toute de travail, son dévouement sans bornes, son caractère facile et désintéressé lui avaient acquis une juste popularité. Aussi ses obsèques (16 et 17 décembre 1896) eurent le caractère d’un véritable deuil public, tant la foule était nombreuse et contristée. Quatorze discours furent prononcés :
* À Paris, par MM. :
- le Dr Laurens, sénateur ;
- Drouard, inspecteur primaire délégué ;
- Boudréaux, maire de Lislet ;
* Au Thuël, par MM. :
- Macherez, sénateur, au nom du parti républicain de l’Aisne ;
- Morlot, au nom des députés de l’Aisne ;
- Malézieux, au nom du Conseil général ;
- Brasseur, conseiller d’arrondissement du canton de Rozoy ;
- Babillot, au nom du conseil municipal et des habitants du Thuël ;
- Proriot, inspecteur primaire, au nom du corps enseignant ;
- Laureau, au nom de l’Association amicale des anciens militaires ;
- Tranchart, instituteur à Rozoy-sur-Serre ;
- Caustier, au nom de l’Union de l’Aisne, de Paris ;
- Bellard, au nom des associations républicaines de la première section de Laon ;
- le Dr Gérard, maire de Montcornet, ami particulier de M. Cuissart.
Source : AMB 1898.
CUISSART (Eugène Philippe).
Député de l’Aisne, chevalier de la Légion d’honneur, officier de l’Instruction publique, ancien membre du Conseil supérieur de l’Instruction publique, président d’honneur des associations républicaines des cantons de Laon et Marle, conseiller général du canton de Rozoy-sur-Serre, né le 24 septembre 1835, au Thuël (Aisne), décédé à Paris, chez les Frères de Saint-Jean de Dieu, le 14 décembre 1896.
D’une humble et laborieuse famille d’ouvriers agricoles, il n’avait suivi que les classes de la petite école de son hameau, lorsqu’il se destina à l’enseignement. Dès l’âge de 16 ans, nous le voyons instituteur-adjoint à Liesse, et bientôt, par son travail opiniâtre et personnel, il obtint tous les titres de l’enseignement primaire, et même le baccalauréat ès-sciences. Il fut successivement professeur, puis directeur de l’école primaire préparatoire du lycée de Saint-Quentin ; M. Duruy, ministre de l’instruction publique, le nomma, en 1865, inspecteur primaire à Nyons. Il passe à Grenoble de première classe en 1872, puis à Lyon en 1873, et enfin à Paris en 1880. Par trois fois, il est élu membre du Conseil supérieur de l’instruction publique. Il est auteur de nombreux ouvrages d’enseignement primaire très estimés et fort répandus ; il a aussi écrit, sous le pseudonyme de Jean-Louis, des articles de vulgarisation politique. Enfin, le 20 août 1893, les électeurs de la première circonscription de Laon l’envoyèrent siéger à la Chambre des députés. Sa vie honorable, toute de travail, son dévouement sans bornes, son caractère facile et désintéressé lui avaient acquis une juste popularité. Aussi ses obsèques (16 et 17 décembre 1896) eurent le caractère d’un véritable deuil public, tant la foule était nombreuse et contristée. Quatorze discours furent prononcés :
* À Paris, par MM. :
- le Dr Laurens, sénateur ;
- Drouard, inspecteur primaire délégué ;
- Boudréaux, maire de Lislet ;
* Au Thuël, par MM. :
- Macherez, sénateur, au nom du parti républicain de l’Aisne ;
- Morlot, au nom des députés de l’Aisne ;
- Malézieux, au nom du Conseil général ;
- Brasseur, conseiller d’arrondissement du canton de Rozoy ;
- Babillot, au nom du conseil municipal et des habitants du Thuël ;
- Proriot, inspecteur primaire, au nom du corps enseignant ;
- Laureau, au nom de l’Association amicale des anciens militaires ;
- Tranchart, instituteur à Rozoy-sur-Serre ;
- Caustier, au nom de l’Union de l’Aisne, de Paris ;
- Bellard, au nom des associations républicaines de la première section de Laon ;
- le Dr Gérard, maire de Montcornet, ami particulier de M. Cuissart.
Source : AMB 1898.
Vous pouvez consulter sur le site "école: références" trois de ses conférences pédagogiques.